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Message par Mili Ven 6 Juin - 19:20

Chapitre 01

Je viens de quitter le lycée. Je suis en Ecole d'Enseignement Technique. Mon rêve a toujours été de devenir photographe. J'effectue une formation en deux ans. En première année, les élèves servent principalement de modèle, ils développent des photos des deuxièmes années, ils étudient tout ce qui est lumière, ombrages, papier, pellicule, mais également droit, communication orientée image, chimie appliquée... La deuxième année n'est qu'une mise en pratique et un rappel de tout ce qui a été appris en première année, avec pas mal de stages. Normalement, à l'issue de ces deux années, on peut devenir photographe.
Et moi, mon rêve, c'est devenir photographe de mode. Pas pour voir des mannequins, non. Enfin, pas uniquement. Parce que j'adore cette ambiance, les vêtements, je pourrais rencontrer de grands créateurs.

Oh, mais j'oubliais, je ne me suis pas présenté. Je m'appelle Julien Laurent. Je viens d'avoir 18 ans, et je suis dans cette école de photographie depuis près de deux mois. Je m'y plais bien, les premières et deuxièmes années se connaissent à peu près tous, comme nous sommes amenés à travailler ensemble.
J'ai de la chance, car cette école, où je rêvais d'aller, se situe dans la ville de mes parents. J'en ai pour vingt minutes de bus pour atteindre mon école.

Le problème, à l'EET, c'est qu'il y a beaucoup plus de garçons que de filles. En général, les filles préfèrent être de l'autre côté de l'objectif, donc ne souhaitent pas être photographes. Mais bon, ce n'est pas un problème. Si je veux rencontrer des filles, je n'ai qu'à sortir avec des amis.
Je ne suis pas un dieu vivant, mais bon, il paraît que je ne suis pas mal, bien qu'un peu petit. Personnellement, je me trouve relativement banal : yeux marron, cheveux chatain foncé. Je suis assez athlétique, j'adore le sport, je ne pourrais pas m'en passer.

Nous avons un club de volley-ball à l'école. Il a lieu le mardi et le vendredi soir, la veille des jours les moins chargés de la semaine. Le mercredi, nous n'avons cours que le matin, et le samedi, pas du tout. Lors de mon inscription, on s'était un peu moqué de ma petite taille, mais plus personne ne s'est moqué après le premier entraînement.

D'ailleurs, je sors de l'entraînement, à l'instant. Je suis épuisé, ruisselant de sueur, et je n'attends qu'une chose : une douche bienfaisante. Les vestiaires sont assez grands pour accueillir plusieurs équipes, mais comme je suis de corvée de rangement, je prendrai ma douche en dernier. Fort heureusement, l'eau chaude n'est pas limitée.
-Tu as l'air bien songeur, Julien.
Je me retourne et tombe nez à nez avec Adrien, un garçon de deuxième année. Il ne joue pas au volley, mais il profite souvent des entraînements pour faire des photos.
-Tu as pris combien de photos, cette fois ?
Adrien me sourit d'un air énigmatique.
-Je n'en ai pas encore pris, mais j'aimerais te prendre sous la douche, si ça ne t'embête pas.
-Sous la douche ?
Je suis assez à l'aise avec mon corps, mais de là à poser nu... Je réfléchis tout en pliant le filet.
-Ok, mais uniquement le haut du corps hein !
-C'est bon tu peux me faire confiance. Etant donné que ce n'est pas moi qui vais les développer, je ne voudrais pas passer pour un pervers.
Je termine mon rangement, et lorsque j'arrive à la douche, tous les autres sont déjà partis. Je me tourne vers Adrien, mal à l'aise.
-Tu me préfères naturel, ou que je prenne des poses précises ?
-Vas-y cool, répond Adrien. Je t'arrêterai au moment venu.

Adrien est un garçon de deux ans de plus que moi. Il a des cheveux noirs, et des yeux bleus agrandis par ses lunettes. Il est plus grand que moi d'au moins une tête, mais paraît assez mince.

Je me dévêtis le plus vite possible et fourre mes vêtements dans mon sac de sport. Je prends mon gel douche, shampoing, et serviette, puis je file sous la douche. Les "clic" de l'appareil photo d'Adrien ne rendent nerveux, mais je tente de ne rien montrer.
-Tu peux te tourner face à moi ? me demande Adrien.
J'obéis. Je me tourne lentement, tout en rinçant mes cheveux couverts de mousse.
-Lisse tes cheveux.
J'obéis encore, puis :
-Tourne-toi et pose tes mains sur le mur.
J'obtempère docilement.
-Voilà, ne bouge pas.
Un bruit de tissus, puis...
-Ces photos m'ont donné chaud, je vais prendre une douche, moi aussi.
Je me tourne et me retrouve face à Adrien, complétement nu. C'est la première fois que je le vois sans lunettes, je me surprends à le trouver beau.
-Tu as l'air d'avoir la peau vraiment douce, me dit-il.
Il passe une main sur mon dos. Descend.
-Arrête, dis-je en m'écartant.
-Attends, tu es si mignon Julien, laisse-moi profiter encore un peu de mon modèle préféré.
Il me prend par les épaules, m'attire, pose ses lèvres sur les miennes. Je sens sa langue chaude caresser ma bouche. Ses mains descendent sur mon dos, s'emparent de mes fesses qu'elles malaxent. Sa langue glisse sur ma poitrine, effleure mes tétons, descend plus bas jusqu'à ce que sa bouche se referme sur mon sexe.
-Julien, j'aime ta peau, tu es si doux...
-Arrête... Adrien.
-Oui, prononce encore mon nom, dit Adrien en glissant un doigt en moi. Continue...
Il me reprend dans sa bouche, et je ne tarde pas à éjaculer. Honteux, je prends de la distance. Je sors de la douche, me séche en vitesse, m'habille, et quitte le vestiaire.


Chapitre 02

Le lendemain, je suis très heureux de n'avoir cours que le matin. Je suis épuisé, je n'ai pas dormi de la nuit, je suis vraiment à crans. Et après la dernière heure de cours, je suis vraiment content de pouvoir rentrer à la maison. Seulement, les choses ne se passent jamais comme on le souhaite, je suis bien placé pour le savoir.
-Julien, tu as une minute ?
Je me retourne et fais face à Adrien.
-Salut, dis-je d'un air nonchalant.
-Ca te dit de voir les photos d'hier ?
Je n'en ai pas du tout envie, mais c'est une tradition à l'école : les personnes photographiées doivent donner leur accord pour que les photos soient exposées et utilisées. Je me dirige donc en direction du laboratoire en lachant un "Ok" fatigué.
-Attends, dit Adrien, les photos ne sont pas au labo, je les ai développées chez moi. Elles sont dans mon sac. Trouvons un coin tranquille pour les regarder.
Je suis Adrien jusqu'à une salle de classe libre. Il fouille ensuite dans son sac, et me tend une enveloppe. J'ouvre l'enveloppe, je sors les photos. Et je regarde. Hypnotisé, je ne réagis pas lorsque je me vois totalement nu sur les photographies. Je ne réagis pas non plus lorsque je vois des photos de nous deux : moi debout et Adrien à genoux devant moi, me suçant.
Je pose les clichés sur une table, devant moi. J'ai honte. Pas honte de ces photos, non. J'ai honte de bander rien qu'en les regardant. Je n'ose pas croiser le regard d'Adrien.
-Elles sont réussies, tu ne trouves pas ? me demande-t-il.
-Comment as-tu pu prendre ces photos alors que tu ne tenais pas l'appareil ?
-Je l'ai posé sur un banc des vestiaires. Mon appareil peut être programmé pour prendre une photo toutes les 10 secondes par exemple. Avec mes vêtements posés dessus, tu n'as pas entendu le clic. Astucieux non ?
-Je pourrais les déchirer !
-Et moi je pourrais les envoyer à ta mère, Julien. Je suis sûre qu'elle serait ravie de voir ce que fait son fils après le club de volley.
-Ne fais pas ça...
-Alors viens chez moi cet après-midi à 15h. Je te donnerai les photos et je brûlerai les négatifs sous tes yeux.
-Pourquoi ?
-Pour ne pas que je les envoie chez toi, par exemple... fait Adrien en récupérant les photos.
Il pose un plan sur la table, pour que je sache comment me rendre chez lui. Il se dirige ensuite vers la sortie, se retourne et ajoute :
-Ah, j'oubliais ! Porte un string s'il te plaît. Pas de string, pas de photos !
Il me fait un clin d'oeil et quitte la salle.

Je ne peux pas le croire ! Est-ce bien moi qui me dirige vers le Prisunic le plus proche ? Est-ce bien moi qui achète un lot de deux strings et qui n'ose pas regarder la caissière dans les yeux au moment de payer ? Est-ce encore moi qui garde la tête baissée, dans le bus, de peur que la honte se lise sur mon visage ?
Je rentre chez moi, je touche à peine au repas préparé par ma mère.
J'essaye de travailler sur mes devoirs, mais je ne parviens pas à me concentrer. Une image flotte dans ma tête. Je me vois, debout, dans la douche. Adrien est agenouillé devant moi, un sourire conquérant aux lèvres, et une trainée blanche sur le menton.
Moi qui n'ai jamais été attiré par les garçons, voilà que penser à Adrien me met dans tous mes états.
Il est passé 14h, je me décide à troquer mon habituel boxer contre un string. La ficelle contre mon intimitée violée du doigt la veille me fait bander à nouveau. Je suis vraiment irrécupérable. J'ai compté environ une demi-heure pour arriver chez Adrien. Je m'empare du plan et pars de chez moi. Je pensais que marcher me calmerait un peu. Cependant, sentir cette maudite ficelle se frotter contre moi à chaque pas m'excite vraiment. Je n'ose croiser les regards des passants, comme si le genre de sous-vêtement que je porte se voyait sur mon visage.
Après deux impasses, qui m'obligent à faire demi-tour, j'arrive enfin chez Adrien. Je jette un oeil à ma montre. Je suis en avance de dix minutes. J'essaye de me convaincre que si j'étais si pressé, c'était pour récupérer les photos au plus vite. Mais mon pénis raide dans mon string prétend tout autre chose. Il est impatient de savoir ce qu'Adrien va lui faire.

Je range le plan dans la poche de mon blouson, et je sonne. Adrien vient ouvrir.
-Ah, Julien, tu es en avance. Entre.
J'obéis. Adrien me prend ma veste, puis m'introduit dans son salon. Il dispose d'un coin cuisine, une table basse, un téléviseur, un canapé, deux fauteuils. Cela ressemble à tout sauf à un appartement d'étudiant. Je me tourne vers lui.
-Puis-je avoir les photos ?
Adrien ne m'a pas proposé de m'assoir. Je suis debout, au milieu du salon, planté comme un piquet. Adrien se penche sur mon visage et chuchotte :
-Ne sois donc pas si pressé. Nous avons le temps, n'est-ce pas ?
Il pose une main sur ma braguette et ajoute :
-Mon petit copain ici présent est au garde-à-vous, je vais devoir le relaxer un peu.


Dernière édition par Mili le Ven 6 Juin - 19:22, édité 1 fois
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Message par Mili Ven 6 Juin - 19:21

Chapitre 03

-Pas d'appareil photo caché ?
Adrien sourit à ma question.
-Pas d'appareil photo, promis.
Il est face à moi. Il embrasse mes lèvres en posant ses mains à plat sur mes fesses. J'essaye de me mentir, de me dire que je trouve ça répugnant, mais sa bouche chaude, sa langue humide, tout cela contribue à m'exciter davantage.
Adrien se baisse, il déboutonne mon jean, et me léche à travers le mince tissus de mon string tout en caressant mes fesses nues. Il me prend par le bassin et me fait pivoter. Je manque de tomber en me prennant les pieds dans mon jean sur mes chevilles, mais Adrien me retient. Il pose sa langue sur mes fesses nues, les longues trainées chaudes et humides me font frissonner. Tout en me caressant de la langue, il entreprend de me débarasser de mes chaussures et de mon jean. Puis il se relève. Me fait face. M'embrasse. Tout en enroulant la ficelle de mon string autour de son doigt, de manière à ce qu'elle me serre davantage.
Marionnette dénuée de toute volontée, je me laisse faire. Pas plus que je ne résiste lorsqu'il déboutonne ma chemise. Il léche mes mamelons, les mordille, les mord même franchement. Plaisir et douleur se mélangent. Je halète.
Il glisse sa main dans mon string et introduit un doigt en moi. Un deuxième. De sa main libre, il baisse mon sous-vêtement et fait de lents va et viens sur mon pénis dressé. Il s'aide même de sa bouche. C'est plus que je n'en peux supporter, mais au moment où je pense jouir, il m'arrête d'un doigt savemment placé.
Déboussolé, je ne peux plus supporter le poids de mon corps. Adrien me retient tandis que mes jambes fléchissent. Il chuchotte à mon oreille :
-Ne sois pas égoïste, tu as été le seul à jouir, la dernière fois. Cette fois-ci, c'est mon tour.
Je suis à quatre pattes sur le sol, épuisé, haletant, toujours aussi excité. Je sens Adrien se positionner contre moi. Me pénétrer. Ca me brûle, les larmes me viennent aux yeux tant la douleur est vive.
Adrien pose la main gauche sur mes testicules qui ne demandent qu'à se vider, la main droite sur mon pénis douloureusement tendu. Et il me caresse tout en faisant de lents va et viens à l'intérieur de mon corps. Encore un mélange de douleur et de plaisir, et cette fois, je ne sais lequel va l'emporter. Jusqu'au moment où je sens un liquide chaud me remplir. C'en est trop pour moi. Je jouis en poussant un long râle. Mon amant se détache de moi et soupire.
-Julien, dit-il, ton corps est encore meilleur que je ne le pensais. Une vraie petite chienne. Tu mérites bien ces photos.
Honteux, je me revêtis. Adrien se rajuste, sors du salon, revient quelques instants plus tard. Il allume une cigarette. Puis à l'aide de son briquet, il brûle les négatifs dans le cendrier. Il me tend ensuite les photos.
-Cadeau, fais-en ce que tu veux.

Sans un mot, je rentre chez moi. J'ai bien entendu l'intention de brûler ces photos, mais une fois dans ma chambre, je ne peux résister à l'envie d'y jeter un oeil. Est-ce bien moi, le type sous la douche, dont le visage est empourpré de plaisir ?
Je repense aux paroles d'Adrien. "Ton corps est encore meilleur que je ne le pensais. Une vraie petite chienne."
Pour qui se prend-il ?
Furieux contre lui, et contre moi-même, je range les photos au plus profond de mon armoire. Epuisé émotionnellement et physiquement, je me couche. Mon corps vient d'être souillé, je ne serai plus jamais le même. Et pourtant, je me sens si bien que je m'endors immédiatement.

Le lendemain, je retourne en cours, comme d'habitude. Lorsque je croise Adrien au hasard des couloirs, je ne peux que baisser la tête.
-Salut Julien. Justement, je voulais te voir.
-Sa... salut...
Je me sens pitoyable. Même pas capable de dire un mot sans bafouiller.
Adrien fouille dans son sac.
-Ca te dit de passer le week end chez moi ? demande-t-il.
-Pas question.
Adrien sort un CD de son sac. Il me le tend.
-Visionne ça se soir, et donne-moi ta réponse demain. Si tu es ok, nous partons chez moi juste après ton entraînement de volley, jusqu'au lundi matin. Sinon...
Sinon quoi ? Je n'ai pas le temps de poser la question, Adrien me tourne le dos et continue sa traversée du couloir. Je range le CD dans mon propre sac, me demandant ce qu'il contient.

Lorsque je rentre chez moi, le soir, je saute sur mon ordinateur que j'allume. J'y introduis le CD. C'est une vidéo. Elle commence par les mots suivants :
"Si tu ne passes pas le week end avec moi, j'enverrai cette vidéo à ta mère..."
Viennent ensuite des images. Je me vois, debout, dans le salon d'Adrien. Adrien vient m'embrasser, il déboutonne mon jean. Mon érection à travers mon string paraît démesurée. Et lorsque je me vois de dos, la vision d'Adrien me léchant les fesses m'excite déjà. Je regarde avec un mélange de dégout et de délectation les scènes suivantes. Je prends une poignée de mouchoirs en papier, je déboutonne mon jean, et commence à me masturber. J'ai vraiment l'impression de revivre les scènes. Je sens les mains d'Adrien sur ma peau, je sens son pénis dans mon corps... Je jouis en même temps que sur la vidéo.

Le lendemain, c'est avec un mélange de peur et de plaisir anticipés que j'accepte la proposition d'Adrien. Le sourire qu'il me fait en retour ressemblerait presque à de la joie. Mais je sais qu'en réalité, tout ce qu'il veut, c'est assouvir ses pulsions perverses. Et moi ? Je joue l'innocente victime, mais ne suis-je pas coupable, quelque part, de jouer son jeu ? Non ! Je suis piégé, je ne peux rien y faire.


Chapitre 04

Ce soir, n'étant pas de corvée de rangement, je prends ma douche en même temps que les autres. Adrien m'attend, puis je le suis au parking à deux roues. Il passe un blouson en cuir, met un casque, et enfourche une magnifique moto noire. Bouche bée, je le regarde. Il paraît encore plus dangereux.
-Qu'est-ce que tu attends ? demande-t-il. Monte !
J'obéis. Je m'accroche à ses épaules. Mon corps est inexorablement attiré vers ce corps svelte, et au fur et à mesure que nous avançons, je me rapproche de lui. Je plaque mon corps contre le sien, noue mes bras autour de son ventre. Je me sens au paradis, je ferme les yeux pour apprécier encore plus les sensations qui me traversent.
-Tu peux me lâcher ? On est arrivés.
Je sursaute. Je déssere mon étreinte tout en me sentant absolument ridicule. Je descends de la moto, la tête basse. Adrien rentre le véhicule dans son garage. Je le regarde faire.
Adrien ressort du garage et se dirige vers la porte d'entrée en lançant par dessus son épaule :
-Suis-moi.
J'obéis, troublé, impatient, apeuré. J'entre dans l'appartement. Je pose mon sac.
-Déshabille-toi.
Je me retourne, surpris. Adrien paraît sérieux. Je demande :
-Pas d'appareil photo ? Pas de caméras ? Rien du tout ?
-Rien du tout.
-Promis ?
-T'ais-je déjà menti ?
Non, c'est vrai. Adrien m'avait déjà caché certaines choses, mais jamais menti. Dons s'il dit qu'il n'y a rien, c'est qu'il n'y a rien.
Je retire mon t.shirt, mes chaussures, chaussettes, jean.
-Entièrement, insiste Adrien.

J'hésite. Puis je retire mon boxer. Je baisse la tête, honteux de mon érection.
-Ferme les yeux, me demande Adrien.
J'obéis docilement. Quelques instants plus tard, je sens quelque chose autour de mon cou. Je frissonne.
-C'est ton collier, m'explique Adrien. Et moi je tiens ta laisse.
-Une laisse ?
-Oui, comme un maître et son chien. J'ai toujours rêvé d'avoir un animal de compagnie. Là j'ai un garçon de compagnie. Le principe est le même : il faut l'éduquer tout en prennant soin de lui.
Adrien tient la laisse dans sa main gauche. Dans la droite, il tient un martinet à manche long.
-Tu vas me faire mal ?
-Uniquement si tu désobéis, Julien. Je ne suis pas sadique.
-Vraiment ?
Un coup sur les fesses me fait sursauter. Adrien se dirige vers un fauteuil, dans lequel il s'assied. Je n'ai d'autre choix que le suivre : la laisse fait un mètre de long. Mon hôte semble réfléchir.
-Je sens qu'on va bien s'amuser, ce week end, dit-il en retirant ses lunettes. J'ai pas mal de jouets très sympas, tu vas voir. Assis et pas bouger !
J'obéis et m'assieds au pied du fauteuil. Adrien se lève, il entre dans une pièce et en ressort quelques minutes plus tard. Il se place derrière moi et me menotte les mains dans le dos. Il s'assied à nouveau dans le fauteuil et demande :
-Suce-moi.
Je lève les yeux dans son regard bleu intense.
-Déshabille-toi, fais-je avec amusement. Je ne peux pas, avec des menottes.
Il défait sa braguette et sort son penis dressé. Je n'ai aucune expérience en matière de fellation, et je me demande si je saurai y arriver. Je le prends dans ma bouche, je fais jouer ma langue à l'extrémité. Un coup de martinet attérit sur mes fesses.
-Ecarte les jambes, ordonne Adrien.
-Arrête, tu vas me blesser si tu me fouettes ici.
-Ca, c'est moi qui décide. Si tu ne veux pas être blessé, tu n'as qu'à mieux t'y prendre.
J'écarte donc les jambes, exposant toute mon intimité aux coups de martinets qui, j'en suis sûr, ne tarderont pas.
Mili
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Message par Mili Ven 6 Juin - 19:23

Chapitre 05

Je reprends mes caresses buccales, tout en me demandant avec anxiété quand les coups tomberont. Adrien est assis, impassible. Lorsque je vois sa main droite bouger, je ferme les yeux, appréhandant le coup. Il ne frappe pas fort, mais leur répétition a rendu mon derrière brûlant. De plus, j'ignore comment, mais une lanière du martinet vient à chaque fois taquiner mon point sensible. Je suis de plus en plus dur.
Je suis d'ailleurs le premier surpris d'être excité par cette situation.
Adrien se lève.
-Sur la table basse, lance-t-il.
Je m'agenouille sur la table rectangulaire en verre, les mains toujours dans le dos. D'un geste brusque, mon tortionnaire me fait baisser la tête pour avoir les fesses réhaussées. Il me pénétre d'un coup. Je pousse un cri, mais une claque sur la fesse me fait me taire. Je sens une main me branler frénétiquement, et je ne tarde pas à jouir sur la table basse.
Adrien me saisit par la nuque pour me relever, puis il me fait me baisser.
-Suce.
J'obéis docilement. Quelques instants plus tard, je sens un liquide chaud emplir ma bouche. Adrien me maintient contre lui.
-Avale.
J'avale.
-Nettoie la table.
-Sans les mains ?
-Avec la langue.
J'obéis, et étrangement, je suis plus dégoûté à lécher mon propre sperme que celui d'Adrien. Une fois la table nettoyée, je me relève. Adrien me regarde.
-J'adore ta poitrine, dit-il en pinçant un de mes mamelons.
Je lâche un sifflement de douleur. Adrien me menace avec le fouet, mais n'agit pas.
-J'ai une idée, lâche-t-il. Assis-toi sur le fauteuil et ne bouge pas.
J'obéis, fidèle à mon habitude. Je sursaute lorsque mes fesses touchent le fauteuil. Ca me brûle. Je me relève. Adrien revient.
-Je ne peux pas m'assoir, dis-je en baissant la tête.
-Alors reste debout et ne bouge pas, surtout. Ferme les yeux.
-Ok.
J'entends Adrien fouiller dans le réfrigérateur. Je sens un glaçon se poser sur mon mamelon gauche. Une douleur intense. Puis une légère brûlure. J'ouvre les yeux, et je découvre un piercing.
-A l'autre, maintenant, dit Adrien fier de lui.
-N... non.
-Tu tiens vraiment à ce que ta maman voit cette vidéo, Julien, dit Adrien en me mettant un coup de martinet plus violent.
J'abandonne. Mon deuxième mamelon est percé, et orné, lui aussi, d'un anneau argenté.
-Magnifique, chuchotte Adrien à mon oreille. Est-ce que tu as faim, Julien ?

Après le repas, toujours sans les mains (vous avez déjà essayé de manger une pizza sans les mains ? très pratique), Adrien décide encore de tester mes limites. Il introduit en moi des boules de geïsha. Pas très douloureux, mais assez gênant. Le soir venu, j'ai droit à une place au bout de son lit, sans couverture, les mains toujours attachées dans le dos, la laisse maintenue dans sa main. Comme si j'allais m'enfuir dans cette tenue.
-Demain matin, à dix heures, je veux que tu me réveilles avec une fellation, ordonne-t-il. Gare à toi si tu oublies.
Les fesses et les mamelons me brûlent, je sais que je n'arriverai pas à m'endormir de sitôt. Je n'ai qu'une crainte : m'endormir tard et me réveiller après dix heures.
Je finis par m'endormir, et lorsque je me réveille, j'entends les chants des oiseaux. Le soleil innonde la pièce. Terrifié, je jette un oeil au radio-réveil et vois qu'il indique 9h30. Rassuré, je soupire de soulagement. Je ferme les yeux, me tourne sur le côté pour épargner mon derrière douloureux.
Un coup de martinet puis :
-Espèce de sale fénéant, il est dix heures passé !
Je me suis rendormi ! Je me tourne face à mon tortionnaire. Je rampe jusqu'à lui, les yeux humides. Cette fois-ci, il m'avait réellement fait mal. A genoux près de lui, je le suce de mon mieux.
Une nouvelle journée passe, remplie d'humiliations de tout genre : manger sans les mains, aller chercher le courrier à la boite aux lettres complétement nu, du sperme dégoulinant le long des jambes, des coups de martinet à n'en plus finir, des insultes de toutes sortes...

Aussi, le dimanche matin, à mon réveil, lorsque je croise de grands yeux bleus souriants, je me demande ce qui va m'arriver. Adrien se penche vers moi. Il me retire les boules de geïsha, déboucle le collier de chien, défait les menottes. Il prend mon visage dans ses mains, il m'embrasse avec douceur, voire avec tendresse. Il caresse mon corps, léche ma poitrine, prend mon pénis fatigué dans sa bouche.
Puis il m'attire sur lui, et entre doucement en moi. Totalement déstabilisé, je ne sais comment réagir. Je décide de le laisser faire à sa guise. Il me masturbe doucement, tout en bougeant en moi, et je finis par jouir. Mortifié, je vois le fluide attérir sur la poitrine et le visage de mon compagnon. Je baisse la tête. Je vais encore avoir droit au martinet.
Au lieu de ça, Adrien me libère, se tourne sur le côté, et lâche :
-Tu peux rentrer chez toi. J'effacerai la vidéo de mon ordinateur tout à l'heure.
-Hein ?
-Je te dis de partir !
-Mais je devais rester jusqu'à demain...
-Ouste !
Je me précipite sur mes vêtements, qui sont restés au salon depuis le vendredi soir. Je m'habille rapidement, et je quitte cet appartement.


Chapitre 06

Le retour jusque chez moi est douloureux. Mon caleçon me brûle les fesses, mon t.shirt me frotte la poitrine. Contre toute attente, ces sensations de douleur m'excitent, et je n'ai qu'une envie, retourner chez Adrien, quitte à me faire traiter de chienne. D'ailleurs, malgré mes protestations, je n'ai jamais cherché à lui refuser quoique ce soit sérieusement. Si je l'avais voulu, j'aurais pu dire non dès le début. Seulement, tel un animal abandonné, j'attendais sagement celui qui voudrait bien être mon maître.
Je ne connaissais pas cette partie de moi, et je ne pense pas pouvoir l'assumer un jour. Ce qui est sûr, c'est que si jamais Adrien me montre un quelconque enregistrement, des photos, peu importe, j'accepterai.

J'arrive enfin chez moi. Mes parents m'ont laissé un mot aimanté au réfrigérateur : ils sont partis pour le week end et ne rentreront que ce soir. Soulagé, je me déshabille et fonce prendre un bain froid pour atténuer mes douleurs. Je passe le reste de la journée complétement nu, à faire mes devoirs, apprendre mes cours, allongé sur le côté.
La semaine est d'une monotonie à toute épreuve. J'attends impatiemment qu'Adrien vienne me parler, en vain, je ne le croise même pas dans les couloirs. Je suis complétement à crans. J'ai besoin de vivre ce que j'ai ressenti ce week end. Même si ça fait mal.
Mon week end est aussi monotone que la semaine, il passe à une vitesse d'escargot. Je sors le samedi soir avec quelques amis, mais je ne suis pas du tout à la fête, et je suis le premier à repartir.
Une nouvelle semaine se passe. Je croise Adrien dans un couloir, mais il ne me regarde même pas. J'hésite à aller lui parler. Mais submergé de honte, je n'ose pas. Aller lui parler, ce serait aller réclamer des coups de martinets et des insultes. Or je suis une victime, je n'ai pas demandé un tel traitement.
Le week end suivant, je n'en peux plus. J'ai vraiment besoin d'être pris, d'être maltraité. Le samedi soir, je me rends donc sans le seul bar gay de ma ville. Je m'assois, seul à une table, en espérant que quelqu'un viendra m'aborder. Je ne bois pas d'alcool mais je commande une bière, en espérant que ça me donnera du courage.

Moins d'une demi-heure plus tard, un homme vient me voir. Il a une trentaine d'années, il est blond, et il est plutôt bel homme.
-Salut mon joli, tu attends quelqu'un ?
Je le regarde droit dans les yeux. Je termine ma bière et je demande, implorant :
-Prenez-moi.
-Si y'a que ça pour te faire plaisir, mon mignon. Viens, suis-moi.
Je me lève, tremblant d'impatience, et je suis mon compagnon. Nous sortons du bar, et il me conduit dans une ruelle adjacente. Deux autres hommes sont là. Mon compagnon leur dit :
-Je ne pensais pas que ce serait si facile !
Les trois hommes me déshabillent, me frappent, me sodomisent. La douleur est présente, mais où est passé mon plaisir ? Ils tirent sur mes piercings, je pleure. Je me roule en boule sur le sol. Ils m'éjaculent dessus. Ma vue se brouille.
-Arrêtez !
Un bruit de bagarre. Je sens des mains qui tentent de me remettre mes vêtements. Je suis une poupée de chiffon, je ne peux plus faire un mouvement. Tourner la tête ou lever un bras est trop douloureux. On me porte dans des bras puissants. Je sens du cuir contre ma joue. Je me sens en sécurité dans ces bras, même si je ne sais pas à qui ils appartiennent.
-Tu peux tenir sur tes jambes ? s'enquit mon sauveur.
Je ne trouve pas la force de répondre. L'homme me pose, me tient d'un bras et déverrouille sa porte de l'autre main. Il me fait rentrer, verrouille derrière lui, me porte à nouveau.
Un bruit d'eau. On me dévêtit à nouveau. On me plonge dans une baignoire. J'ignore si je m'endors ou si je perds connaissance.

Lorsque je reviens à moi, je me demande où je suis. J'ouvre les yeux. Je suis dans une chambre familière, vêtu d'un pyjama trop long pour moi. J'essaye de me retourner, mais mon corps proteste. Je lâche un gémissement.
-Tu es réveillé ?
Je me retourne. Adrien est assis sur un fauteuil, à côté du lit. Ses cheveux sont ébouriffés.
-Qu'est-ce que je fais là ?
Je ne me souviens pas avoir passé le week end avec lui. J'aurais aimé, mais...
-C'est plutôt à moi de te demander ce que tu faisais avec cette bande de crapules !
Je me remémore ma soirée. Les larmes me montent aux yeux. La honte me submerge.
-Merci... de m'avoir... sauvé...
Mon articulation laisse à désirer. Adrien soupire. Il s'allonge près de moi et me serre contre lui.
-Ne pleure pas, andouille. J'étais inquiet, c'est tout.
-P... pour moi ?
-Et pour qui d'autre ?
La soupape de sécurité lâche. J'éclate en sanglots. Je me blottis contre ce torse rassurant.
-Je... je voulais... re... reco...
-Chut... m'interromp Adrien en caressant mon dos. Tu parleras quand tu seras calmé, ok ?
Les sanglots m'empêchent de respirer, j'essaye d'aspirer des goulées d'air mais je hoquete.
Adrien se lève, quitte la chambre. Il revient avec un verre d'eau.
-Bois, ordonne-t-il.
Je souris intérieurement en me disant qu'il est toujours aussi impératif. Je m'assois dans le lit et je bois le verre d'eau. Cela me reguaillardit. Je rends le verre. Adrien le pose sur le sol. Puis il s'assoit près de moi. J'inspire un bon coup et je me lance :
-Je voulais recommencer comme le week end que nous avons passé ensemble. Comme tu me dédaignais, j'ai cherché ailleurs.
Mili
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Message par Mili Ven 6 Juin - 19:25

Chapitre 07

Adrien pousse un énorme soupir.
-Tu es stupide, ma parole ?
Il me prend dans ses bras et m'embrasse. Sentir sa bouche chaude contre la mienne, sa langue humide se faufiler entre mes lèvres, tout cela me rend complétement dingue. Nous nous déshabillons mutuellement, nous nous caressons, nous nous embrassons. Je sens sa virilité chaude palpiter contre ma main. Je la porte à ma bouche comme s'il s'agissait du mets le plus délicieux. Ses doigts explorent mon intimité profonde, et je demande :
-Prends-moi.
-Non Julien.
Eberlué, je fixe son regard bleu. Sans ciller, il répond :
-Toi, prends-moi.
Il carresse ma poitrine. Je remarque alors la disparition de mes piercings. Mon regard s'embrume.
-Je les ai perdus...
-Non, c'est moi qui te les ai retirés.
-Pourquoi ?
-Parce que tu ne m'appartiens pas plus que je ne t'appartiens. En revanche, j'aimerais que nous nous appartenions mutuellement. Alors prends-moi, s'il te plaît. Je veux t'appartenir ce soir.
Adrien me sourit.
-Attends, je vais te faciliter la tâche, tu es blessé.
Il s'agenouille au dessus de mon corps allongé, et me prend en lui. Et je comprends enfin...
Alors je roule sur le côté et me positionne au dessus d'Adrien. J'active mes coups de reins. Je ne sens ni douleur, ni humiliation, simplement du bonheur et de la félicité. J'interromps mes mouvements. Adrien me regarde, surpris, frustré. Je me penche sur lui, baise ses lèvres.
-Si je me sens si bien, lorsque je suis avec toi... Ce n'est pas la douleur que j'aime. C'est toi que j'aime, en entier.
Je reprends de plus belle mes coups de bouttoir, pour éviter à Adrien de répondre à cette déclaration impromptue. Et pour m'éviter l'humiliation d'un rateau.
Je me retire pour jouir. Vif comme l'éclair, Adrien me prend dans sa bouche, m'avale. Je suis au septième ciel. Il me serre dans ses bras. M'embrasse.

Je sens son érection contre ma main. Lui n'a pas encore joui.
-Prends-moi.
Adrien se couche sur le côté, contre mon dos. Il soulève ma jambe supérieure et rentre en moi. Il donne de très lents coups de reins. A chaque fois qu'il est entièrement en moi, il parle. Sa phrase est hachée, mais plus il avance, et plus mon coeur bat.
-Tu mériterais... un coup de... martinet... Quand... je parlais... de t'appartenir... je ne parlais... pas que de... mon corps... Mon coeur... fait partie... du lot...
J'hésite entre rire et pleurer. Finalement, les deux sortent en même temps. Adrien me libère et me prend dans ses bras. Je blottis mon visage contre sa poitrine.
-Dimanche, quand je t'ai vu te réveiller et que j'ai vu ton regard craintif, c'est comme si j'emmergeais d'un cauchemard. Quand j'ai pris ces photos, tout ce que je voulais, c'est me rapprocher de toi. Tu me plaisais incontestablement. Plus je te regardais, plus je t'aimais. Mais tu étais si docile, si soumis. J'ai complétement perdu le contrôle de la situation. Plus jamais je ne te ferai mal, Julien.
Je plonge dans les yeux bleus tant aimés. Je souris.
-Même plus de martinet ?
Adrien répond à mon sourire.
-Uniquement si tu insistes.
-Et les boules de geïsha ?
-A ta demande.
-Et plus d'insultes ?
-La seule chose qui franchira mes lèvres sera "je t'aime".

______________________________________

Voilà ma deuxième fic yaoi, la plus nulle, un simple délire mais bon. Comme la précédente, elle a un peu plus d'un an. ^^
Mili
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